Assemblée annuelle des membres

Nous avons proposé d’indexer les montants des droits d’adhésion sur l’inflation et, plus précisément, sur l’indice des prix à la consommation. Si cette proposition avait été adoptée, le Conseil d’administration aurait pu :

• fixer les droits d’adhésion à un niveau correspondant à l’inflation ou à un taux inférieur ;
• choisir de ne pas augmenter les droits d’adhésion au cours d’une année donnée ;
• proposer des réductions des droits d’adhésion pour certains groupes, comme les personnes en congé parental. Bien que le CMFC offre déjà cette possibilité, cet avantage réservé aux membres doit être entériné dans le règlement administratif.

De plus, la modification aurait dû être soumise au vote des membres pour augmenter les droits d’adhésion au-delà du taux de l’inflation.

• Les droits d’adhésion n’ont pas augmenté depuis 2017, malgré l’inflation et des réductions de 5 millions de dollars dans nos dépenses. Cela signifie que la valeur réelle des droits d’adhésion a fortement diminué, tandis que les coûts requis pour offrir des programmes de qualité et maintenir la capacité d’accomplir notre rôle d’autoréglementation n’ont cessé d’augmenter.
• Stabiliser notre budget en l’ajustant à l’inflation nous aurait permis d’éviter une réduction des services qui sont importants pour vous, notamment la promotion de l’excellence en médecine de famille.
• Des ajustements modestes et prévisibles des droits d’adhésion, indexés sur l’inflation, nous auraient permis de préserver leur caractère abordable tout en maintenant l’autonomie de la médecine de famille.
• Le Conseil d’administration aurait maintenu la stabilité des droits d’adhésion. Toute proposition d’augmentation au-delà de l’inflation aurait dû impérativement être soumise au vote des membres.

Bien que la proposition ait été rejetée, le CMFC demeure résolu à promouvoir l’excellence en médecine de famille et à préserver son rôle d’autoréglementation de la discipline par l’intermédiaire de l’agrément, des examens, du plaidoyer, de la certification et du développement professionnel continu.

Le CMFC effectuera un suivi auprès des membres dans les prochaines semaines au sujet de ses projets et de la façon d’assurer ensemble l’avenir du Collège.

• Les droits d’adhésion permettent au CMFC d’offrir des services essentiels, tels que la déclaration des crédits de développement professionnel continu (DPC), la revue Le Médecin de famille canadien (MFC), les Outils pour la pratique et les subventions pour les examens.
• Les droits d’adhésion soutiennent l’autogouvernance de la profession, protégeant ainsi la valeur et l’autonomie des médecins de famille. À une époque où cette autonomie est mise à mal — notamment en ce qui concerne la pratique —, il est plus que jamais nécessaire de défendre la profession.
• Les droits d’adhésion financent les efforts de plaidoyer auprès des gouvernements fédéral et provinciaux, des organisations médicales et du public. Ils contribuent également à soutenir les sections provinciales.

• En raison de la diminution de la valeur réelle des droits d’adhésion depuis 2017, des compressions budgétaires modestes ont été mises en œuvre. Toutefois, en 2024, le CMFC enregistrait un déficit de 5,5 millions de dollars.
• Le CMFC a pris des mesures importantes en 2024-2025 pour stabiliser ses finances et réduire ses dépenses de plusieurs millions de dollars.
• Ces réductions comprenaient la coupure de 24 postes, l’élimination d’environ 75 % de notre espace de bureau, la réduction du soutien à la Fondation pour l’avancement de la médecine familiale, la diminution du nombre de réunions tenues en personne, la suppression des services bibliothécaires, le passage de 12 à 10 numéros de la revue Le Médecin de famille canadien (MFC), la fermeture du Centre Besrour, et plus encore.
• La poursuite des compressions budgétaires sans stabiliser les droits d’adhésion compromet la pérennité des services essentiels aux membres, tels que la certification, le DPC et les activités de plaidoyer.
• Des droits d’adhésion stables et prévisibles, indexés sur l’inflation, ont pour but d’aider à protéger ces services essentiels et nous permettent de maintenir l’excellence en médecine de famille sans mettre en péril notre avenir financier.

Bien que la situation financière du CMFC soit stable aujourd’hui, nous allons devoir prendre des décisions réfléchies pour veiller à sa durabilité à long terme. L’objectif de la modification proposée était d’assurer la pérennité de notre profession et de protéger les services offerts aux membres sur le long terme. Nous allons continuer de faire preuve de prudence financière et nous consulterons nos membres afin de déterminer, avec eux, comment le CMFC peut offrir des programmes et des services, et appuyer l’autonomie et l’autoréglementation de la profession de médecine de famille.

• Malgré ses deux mandats majeurs, l’autoréglementation et le soutien aux membres, le CMFC demeure une organisation de dimension modeste par rapport à d’autres organisations médicales nationales. (Par exemple, l’organisation nationale la plus semblable compte plus de 80 % de personnel en plus.)
• Les droits d’adhésion financent des fonctions essentielles, telles que la certification des médecins de famille, l’agrément des programmes de formation, la protection de l’autoréglementation, la certification du DPC et la défense des intérêts de la profession.
• Les droits d’adhésion permettent d’offrir des ressources et des services importants aux membres, notamment des subventions pour les examens, des Outils pour la pratique, un soutien aux résidents et aux étudiants ou des possibilités de réduction des montants en cas de congé médical ou parental. Ils contribuent également à couvrir les frais de fonctionnement nécessaires (systèmes informatiques, services juridiques) qui permettent à l’organisation de fonctionner efficacement.

• Le CMFC continue de défendre les intérêts de ses membres et de promouvoir la médecine de famille.
• Le plaidoyer exige du temps ; cependant, les efforts ciblés ont permis d’améliorer les soins prodigués en équipe, de réduire la charge administrative (le CMFC a été la première organisation médicale à soulever la question du fardeau administratif) et d’instaurer des modèles de rémunération plus équitables.
• Voici quelques-unes des réalisations du CMFC :
  • Nous avons maintenu la prestation de soins d’urgence par les médecins de famille grâce à l’autoréglementation et au plaidoyer, malgré les pressions exercées pour la restreindre.
  • Nous nous sommes appuyés sur les commentaires des membres pour encourager Emploi et Développement social Canada à modifier le formulaire de Demande de prestations d’invalidité du Régime de pensions du Canada. Nous avons plaidé en faveur d’une rémunération plus juste, tant sur le plan du modèle que du montant. Cinq provinces ont déjà accordé des hausses de 25 % à 50 %, et d’autres envisagent de suivre leur exemple.
  • Nous avons créé le Centre de médecine de famille, qui constitue désormais la pierre angulaire de la réforme de la spécialité et soutient un modèle robuste, centré sur la communauté et fondé sur le travail d’équipe.
  • Nous avons lancé la campagne « Irremplaçable », qui a atteint des millions de personnes et a souligné votre valeur pour les patients ainsi que pour l’ensemble du système de santé.
  • Nous continuons de défendre la médecine de famille afin qu’elle demeure une priorité pour les gouvernements, en veillant à ce que vous bénéficiiez de soutien et de reconnaissance.

• Les frais d’examen du CCMF en 2025 (4 369 $) demeurent inférieurs à ceux de l’examen d’entrée du Collège royal, qui s’élèvent à 5 830 $.
• Les frais d’examen ne couvrent pas l’ensemble des coûts associés à leur organisation. Les droits d’adhésion permettent de subventionner les examens afin d’en alléger le coût pour les candidats.
• Le CMFC s’emploie activement à réduire les coûts liés aux examens.
  • Toute augmentation des frais d’examen est strictement liée à l’inflation, conformément aux pratiques exemplaires.

• Oui. Bien qu’elle soit reconnue à l’échelle internationale — notre programme de résidence de deux ans étant plus exhaustif que certains parcours de cinq ans —, la valeur de notre certification et de notre profession n’échappe toutefois pas à de nombreuses menaces. Des discussions ont été engagées pour remplacer les médecins de famille par des professionnels paramédicaux, réduire la durée de la formation à un an, limiter la nature globale des soins prodigués par les médecins de famille et même mettre fin à l’autoréglementation.
• Les fonctions du CMFC — exigences en matière de résidence, examens, agrément, DPC, certification/inscription des crédits — sont essentielles à la préservation de votre autonomie professionnelle.
• L’avenir de notre profession n’est pas garanti si nous ne la défendons pas. Sans organisation nationale pour nous représenter et nous défendre, nous pourrions aussi perdre ce privilège. Toutes nos modalités de travail pourraient être soumises à un contrôle accru.

• Autoapprentissage, CMFCApprendre et le Forum en médecine familiale fonctionnent grâce à un modèle d’autofinancement.
• Le CMFC continue de rechercher de nouvelles sources de revenus, des partenariats et des commandites afin de réduire sa dépendance aux droits d’adhésion.

Accéder à l’ordre du jour de l’assemblée.

États financiers : L’exercice du CMFC s’est clos le 29 février 2024, et conformément au délai prescrit au paragraphe 172(1) de la Loi BNL, les états financiers de fin d’exercice, disponibles maintenant, ont été mis à votre disposition dans les six mois suivant la fin de notre exercice financier. De plus, les états financiers semestriels (portant sur le dernier trimestre de l’exercice financier en cours) ont été publiés le 7 octobre. Vous trouverez un lien pour y accéder dans l’ordre du jour de l’AAM 2024, qui a été affiché et distribué aux membres le 9 octobre dernier.

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Consulter les résultats des votes de l'AMM 2023.

Voir la dernière mise à jour du Conseil d’administration du CMFC au sujet de l’AAM 2023.

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