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Préparer et certifier les médecins de famille dont nous avons besoin au Canada

But de la formationEn réponse à la crise actuelle que traverse le système de santé en raison de la grave pénurie de médecins de famille, le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) a élaboré un Plan d’action pour la formation (PAF) en consultation avec la communauté d’éducation en médecine de famille. Ce plan s’articule autour de quatre grandes priorités.

Le PAF guidera les activités du CMFC dans le secteur de l’éducation. Conçu dans un esprit d’amélioration continue et de responsabilité sociale, il comprend un plan d’évaluation de ses résultats et de son influence sur les programmes de résidence et le système de santé. Ces données guideront d’éventuelles révisions.

En savoir plus sur le Plan d’action pour la formation
 

Le CMFC redouble d’efforts pour aider à résoudre les enjeux liés au recrutement, au maintien en poste et à la capacité de rendement des médecins de famille au Canada. La formation joue un rôle capital ! 

Le CMFC est l’organisme responsable de l’établissement des normes et de la certification en médecine de famille. Représentant plus de
45 000 membres, nous soutenons l’enseignement et la recherche en médecine de famille et défendons les intérêts de la spécialité, des médecins de famille et de leurs patients.

Par l’ensemble de ces rôles, nous contribuons à façonner la main-d’œuvre en santé. Le PAF s’inscrit au cœur de notre but de préparer et certifier les médecins de famille dont nous avons besoin au Canada, en appui au quintuple objectif consistant à améliorer l’expérience des patients, la santé des populations, le bien-être des prestataires, la valeur des soins et l’équité en santé.

Il est urgent d’accroître le nombre de médecins de famille au Canada, d’en diversifier les profils, de mieux les répartir et d’améliorer leur capacité de rendement. Pour remédier à la pénurie actuelle, les gouvernements ont élargi l’offre de formation et ouvert de nouvelles facultés de médecine. Or, l’augmentation du nombre de postes ne garantit pas, à elle seule, une hausse du nombre de médecins de famille. Le CMFC souhaite collaborer avec ses partenaires universitaires afin de favoriser la réussite de ces initiatives.

 

a collage of many peopleNous ne pouvons pas y arriver seuls ! 

Nous collaborerons avec les membres et les comités du CMFC, les universités, les organisations médicales, les ordres, les gouvernements et les partenaires patients sur plusieurs activités clés dans le secteur de l’éducation qui visent à renforcer le recrutement, la rétention et la capacité de rendement des médecins de famille qui exercent au Canada.



 

La marche à suivre en éducation

À la suite de recherches et de consultations approfondies, nous avons pu définir ce qui est nécessaire pour renforcer la formation en médecine de famille. La responsabilité première du CMFC est de maintenir et de faire respecter des normes de formation élevées et rigoureuses qui reflètent la réalité actuelle et préparent la prochaine génération de médecins de famille.
 

Qui sont les médecins de famille dont le Canada a besoin aujourd’hui et à l’avenir ?

Quels sont nos objectifs pour la formation de résidence en médecine de famille ?

Où en sommes-nous à cet égard ?

Quel est notre plan pour améliorer la formation ?


Dissiper les idées fausses qui entourent le Projet sur les finalités d’apprentissage : mettre en avant de vraies solutions

Afin d’améliorer votre compréhension du Projet sur les finalités d’apprentissage, nous avons recueilli et analysé les principales conceptions erronées pour vous permettre d’avoir une idée claire de la transformation que ce projet apportera à notre profession.

 
     

    Idée fausse no 1 : Une résidence de trois ans compromettra la profession et découragera la relève en médecine de famille.

  • Fait : Une résidence réformée de trois ans n’entraînera en aucun cas une année de transition sans diplômés.

    • La résidence réformée de trois ans sera introduite graduellement à partir de 2027.
    • Le but d’une résidence réformée de trois ans est de permettre aux résidents en phase de transition de la formation à la pratique indépendante d’offrir des services là où se situent les besoins, en s’engageant auprès des communautés mal desservies et des patients orphelins.
    • La résidence réformée de trois ans préparera mieux les diplômés à exercer n’importe où, idéalement au sein d’une équipe, et leur permettra de s’adapter à l’évolution du rôle des médecins de famille. Cela permettra :  
      • d’augmenter la capacité du personnel de santé ;
      • d’accroître l’efficacité et la coordination des soins de façon à diminuer l’orientation vers d’autres professionnels de la santé ;
      • de favoriser la prestation de soins primaires de haute qualité et une meilleure prise en charge des maladies complexes et chroniques.
  • Fait : Une résidence réformée de trois ans permettra d’enrichir la formation.

    Les médecins de famille sont certifiés par le CMFC pour exercer. Or, nous savons que de nombreux programmes ne réussissent pas à aborder ou à renforcer certaines compétences en raison de contraintes de temps. Une résidence de trois ans permettra d’améliorer le programme d’études en y incluant les sujets suivants, qui vont de pair avec les besoins de la société :
    • les soins à domicile et les soins de longue durée ;
    • la médecine des toxicomanies et les soins en santé mentale ;
    • la médecine d’urgence et les soins aigus ;
    • la santé autochtone ;
    • l’équité en santé et l’antiracisme ;
    • les soins virtuels et les technologies informatiques en santé (santé numérique).
  • Fait : La profession de médecin de famille est exigeante, mais elle reste l’une des carrières médicales les plus gratifiantes.

    Le rôle des médecins de famille évolue en fonction de la complexité croissante des soins. Notre objectif est d’attirer des étudiants en médecine qui désirent pratiquer dans leur plein champ d’exercice. Nous ne souhaitons pas maintenir une résidence de deux ans simplement parce qu’il s’agit de l’option la plus courte qui existe. Tout le monde ne trouvera pas sa place dans la médecine de famille. Cependant, cette profession est très gratifiante pour les personnes qui :
    • valorisent les relations et la prise en charge de la personne dans son ensemble ;
    • sont polyvalentes et possèdent une bonne capacité d’adaptation ;
    • aiment résoudre des énigmes diagnostiques et possèdent une perspicacité clinique irréprochable ;
    • valorisent la vie communautaire, cherchent à surmonter les inégalités et à améliorer les conditions de santé ;
    • s’épanouissent en tant que leaders au sein d’équipes de soins de santé.

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    Idée fausse no 2 : Rien ne justifie de mettre en place une résidence réformée de trois ans maintenant. Il aurait été préférable d’attendre.

  • Fait : La médecine de famille traverse une crise. Le statu quo n’est plus une option.

    L’Ordonnance pour les soins primaires du CMFC présente des solutions pour répondre aux besoins des systèmes de santé du Canada et contribuer à remédier à la crise que traverse la médecine de famille. L’une des solutions clés consiste en une réforme de la formation. C’est ce qu’entreprend actuellement le Projet sur les finalités d’apprentissage, qui est financé par l’initiative Équipe de soins primaires : Former pour transformer (ÉSP). Il s’agit de l’un des 20 projets de formation des professionnels menés dans le cadre de l’initiative ÉSP. Cette dernière vise à transformer l’environnement de la pratique et à renforcer la formation des résidents afin d’aider à réaliser la vision du Centre de médecine de famille.

  • Fait : Les changements transformateurs nécessitent du temps, et nous ne pouvons plus nous permettre d’attendre.

    Les changements préconisés concernant la formation des résidents sont complexes et leur mise en œuvre s’étalera sur plusieurs années. Voir le plan du projet. Attendre ne ferait que prolonger la crise qui frappe la médecine de famille. L’urgence de se mettre au travail se conjugue avec la nécessité de transformer le système de santé et de prendre en compte le bien-être des médecins.

  • Fait : Les besoins des patients évoluent et deviennent de plus en plus complexes.

    Des millions de personnes au Canada n’ont pas de médecin de famille, et il devient de plus en plus complexe de satisfaire les besoins des communautés. Pour mieux servir celles-ci et garantir le bien-être des médecins, nous devons mettre en place un système de soins complets et globaux basés sur le travail en équipe. Une résidence de trois ans donnera l’occasion aux futurs médecins de travailler en équipe et d’offrir des soins qui répondent aux besoins des patients d’aujourd’hui.


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    Idée fausse no 3 : Le CMFC ne fonde pas ses décisions sur des données fiables et il n’a pas mené de vastes consultations.

  • Fait : Le CMFC a consacré quatre années à la recherche et à la consultation de divers intervenants.

    Le CMFC a :
    • consulté plus de 500 parties intéressées dans le cadre de plus de 175 activités, y compris les suivantes :
      • Une enquête de terrain menée auprès de plus de 300 médecins de famille praticiens, y compris des médecins en milieu rural, des résidents et des étudiants en médecine
      • Plusieurs groupes d’experts composés d’enseignants et de leaders pédagogiques
      • Des discussions avec les sections provinciales, la communauté universitaire, les autorités de réglementation et des décideurs à travers tout le Canada
    • Mené des consultations régulières avec le Conseil d’administration concernant les changements proposés ;
    • Effectué de multiples recherches documentaires (plus de 25 000 articles examinés) et évalué 25 ensembles de données différents (nationaux, provinciaux, dossiers médicaux électroniques).
    Vous pouvez consulter les résultats de nos recherches dans nos ressources connexes et synthèses des données probantes.

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