« À quoi diable servent mes droits d’adhésion ? » Si vous pratiquez la médecine depuis moins de 25 ans, j’ai probablement commencé à poser cette question avant vous.

Avant d’y répondre, j’aimerais préciser que certains programmes comme Autoapprentissage, CMFCApprendre et le FMF n’ont rien à voir avec les droits d’adhésion : ils font partie des activités autofinancées du CMFC.

Parmi les fonctions qui dépendent des droits d’adhésion, la plus évidente, peut-être, mais aussi la plus importante est l’autogouvernance de notre profession et de la valeur de la certification par l’établissement de normes en médecine de famille. Cela comprend l’agrément des milieux de formation, l’établissement d’exigences pour la résidence et le maintien des compétences. Il y a aussi plusieurs éléments auxquels on ne pense peut-être pas immédiatement, comme Le Médecin de famille canadien, les comités de membres, les Outils de la pratique, les actions de plaidoyer, le soutien aux sections provinciales et bien plus encore. Enfin, il y a l’ensemble des coûts liés à la gestion d’une organisation : les ordinateurs du personnel et les services de soutien tels que les ressources humaines, le service juridique et la comptabilité, pour n’en citer que quelques-uns.

Maintenant que je suis de l’autre côté de l’équation, je peux vous dire que, chaque année, nous tirons le maximum de chaque sou des 823 $ que vous versez annuellement au Collège. Depuis 2017, les membres ont rejeté les hausses proposées des droits d’adhésion malgré une augmentation de l’inflation d’environ 24 pour cent. Nous ne pourrons pas continuer longtemps ainsi ; cependant, nous comprenons que les membres souhaitent nous voir gérer leur argent durement gagné de façon responsable. Je suis bien d’accord avec cette idée.

Dans un prochain billet, j’expliquerai ce que nous mettons en œuvre pour faire preuve de prudence financière et optimiser la valeur de votre adhésion.

N’hésitez pas à communiquer avec moi si vous avez des questions ou des suggestions.

À bientôt,
Mike Allan
Chef de la direction

Les plans stratégiques sont essentiels en affaires. Ils naissent et renaissent dans toutes les organisations tel le phénix éternel. Leur but n’est pas tant de représenter les activités de base de l’organisation, mais d’orienter les nouveaux travaux qu’elle aspire à accomplir en lui traçant de nouvelles voies et en lui donnant de nouvelles fonctions. Le plan stratégique doit émaner du Conseil d’administration, avec le soutien du personnel, des partenaires et, dans les organisations comme la nôtre, des membres.

Mais cette fois-ci, nous avons décidé d’accélérer les choses. Avant que vous ne lisiez ici « Nous avons pris des raccourcis », permettez-moi de m’expliquer. Cela fait deux ans que nous n’avons pas de plan stratégique. La restructuration de la gouvernance, qui a lieu en ce moment même, et l’élaboration d’un plan stratégique à long terme vont prendre du temps. Le Conseil d’administration et moi-même avons donc identifié certains domaines au sein du Collège qui n’ont pas été suffisamment soutenus ou adéquatement développés, et qui nécessitent une attention immédiate. Nous établissons des priorités stratégiques à court terme (deux à trois ans) pour nous concentrer sur le service aux membres. Ces priorités, qui figurent aussi dans la synthèse de la dernière réunion du Conseil d’administration, sont les suivantes :

• Amélioration des fonctions de l’organisation : diminution des coûts, recherche de sources de revenus, réduction de la dépendance aux droits d’adhésion, élargissement du bassin de membres et plus encore.
• Valeur de l’adhésion : davantage d’actions de plaidoyer, avantages tangibles pour les membres, soutien à la pratique (clinique/non clinique), rehaussement de l’effectif des médecins de famille et plus encore.
• Gouvernance : meilleur processus pour un renouveau durable de la gouvernance et début des travaux sur un plan stratégique formel de 5 à 10 ans.
• Promotion d’une culture organisationnelle : intégration de l’équité, de la diversité, de l’inclusion et de la lutte contre le racisme, et plus encore.

Nous focalisons nos efforts sur ce que les membres nous ont dit de faire : prendre au sérieux les finances et les affaires du Collège, devenir plus efficaces et optimiser la valeur de l’adhésion. Cette version du phénix ne vivra certes pas très longtemps, mais le travail réalisé permettra de soutenir les cycles à venir de notre plan stratégique.

P.-S. : Dans l’analogie du phénix, laissons de côté les cendres : ce bout-là du mythe est un peu déprimant.

N’hésitez pas à communiquer avec moi si vous avez des questions ou des suggestions.

À bientôt,
Mike Allan
Directeur général et chef de la direction

Vous vous êtes déjà demandé ce qui motive les actions du Collège ? Moi, oui.

Et maintenant, je sais. Enfin, j’en sais davantage.

Il y a mille et une choses qui influencent le Collège : facteurs politiques, normes qui évoluent, besoins et attentes du public, et la liste est encore longue. Mais l’orientation et la supervision du Conseil d’administration, lequel est constitué de dirigeants élus qui représentent les membres et se consacrent à faire avancer notre profession, sont au cœur de tout. Le Conseil choisit le chef de la direction, puis établit ses principaux indicateurs de performance. Ceux-ci décrivent les attentes du Conseil envers le chef de la direction ainsi que les dossiers sur lesquels il souhaite le voir se concentrer. Ainsi, le chef de la direction dirige le CMFC en vue d’assurer la réalisation de ces objectifs.

C’est tellement simple qu’un singe pourrait le faire. Et c’est moi qu’ils ont choisi. Avant que vous ne leviez les yeux au ciel, rappelez-vous que King Kong est un singe (bon, d’accord, un gros gorille). En plus, il est meilleur grimpeur que moi et sûrement plus intelligent. Je me suis hissé jusqu’à ce poste, mais je ne crois pas qu’il ait postulé.

En toute sincérité, c’est pour moi un immense honneur d’être à la tête de notre Collège, qui est la famille professionnelle des médecins de famille. Je trouve cela naturel de me rallier aux objectifs du Conseil d’administration : établir de bonnes relations avec nos partenaires, comme les sections provinciales, chercher à atteindre une stabilité financière, fixer des priorités stratégiques à court terme, diriger la réforme de la gouvernance, soutenir le leadership du Conseil d’administration et servir les membres (principaux indicateurs de performance du chef de la direction).

Le Collège n’arrivera pas immédiatement là où nous le souhaitons, mais ce sont là des objectifs raisonnables pour le mettre sur le chemin d’une véritable progression. Je ne pourrai pas tous vous satisfaire, mais je suis déterminé à faire en sorte que davantage de membres se sentent mieux au sein de leur famille professionnelle.

N’hésitez pas à communiquer avec moi si vous avez des questions ou des suggestions.

À bientôt,
Mike Allan
Directeur général et chef de la direction

On a reproché au CMFC de manquer de clarté et de transparence. C’est peut-être trop en dévoiler, mais j’ai moi-même tenu certains propos semblables…

Le Conseil d’administration et moi-même voulons vous donner un regard sur les principaux enjeux qui concernent votre famille professionnelle. Mais nous risquons de vous donner trop de détails, impossibles à démêler, et de vous faire mourir d’ennui. La majeure partie de nos travaux se liraient plus comme des procédures parlementaires que comme un succès de librairie. La solution ne consiste pas à vous inonder d’information ; cela a aussi posé un problème par le passé. Il y a une vingtaine d’années, je me suis désabonné de la liste de diffusion du CMFC pendant quelques années parce que je recevais trop de contenu dont je ne voulais pas. Vous vous en doutez : je n’ai pas mentionné cela lors de mon entretien pour le poste de chef de la direction.

Certains d’entre vous ont demandé que l’ensemble des procès-verbaux des réunions du Conseil d’administration et des comités soient mis à leur disposition. Nos conseillers juridiques nous l’ont déconseillé ; et pour être franc, la plupart de ces documents sont ennuyeux. Notre Conseil d’administration établit l’orientation du Collège et cela est essentiel. À la suite d’une discussion avec la personne qui avait présenté les quatre propositions des membres lors de l’AAM de l’an dernier, nous allons commencer par rédiger une synthèse de deux pages (maximum) qui résumera les décisions prises par le Conseil d’administration ainsi que les procès-verbaux des réunions. Voici donc la synthèse de la réunion du Conseil d’administration qui s’est tenue en juillet.

Je vous promets que les chroniques « Mike au micro » resteront brèves (si vous me connaissez, vous savez que c’est ma spécialité). En environ 300 mots, je vous tiendrai au courant en toute honnêteté des sujets traités par le Collège, comme les priorités stratégiques, les nouvelles questions, à quoi diable (pour rester poli) servent vos droits d’adhésion et plus encore. N’hésitez pas à communiquer avec moi si vous avez des questions ou des suggestions.

À bientôt,

Mike Allan
Directeur général et chef de la direction